Particuliers
La santé est la priorité de chaque individu
Nous passons en moyenne 14 heures par jour dans notre domicile. L’air que nous respirons n’est pas toujours de bonne qualité et il tend à se dégrader à cause de l’augmentation de la pollution extérieure, du réchauffement climatique et d'autres facteurs environnementaux ou du fait de l'activité humaine. Les sources de pollution sont nombreuses et si votre logement n’est pas suffisamment aéré, les polluants risquent de s’accumuler, et la santé de chacun peut se dégrader.
L’OMS en 2018 exprimait que 7 millions de personnes dans le monde mourraient prématurément à cause de la concentration de la pollution extérieure dans les logements.
Réduire les risques pour la santé est possible, tout le monde peut agir pour les limiter.
La qualité de l’air intérieur : un réel enjeu sanitaire
Elles sont multiples, insoupçonnées et invisibles, et pourtant, les microparticules polluantes existent bien. Elles sont présentes sous toutes les formes que ce soit liquide, solide ou gazeuse. Leurs effets nocifs sont plus ou moins importants en fonction de leur taille, leur composition chimique, la dose de polluants inhalés, l’âge, le sexe et l’état de santé de l’individu.
Les enjeux sanitaires se présentent chez les personnes immédiatement (manifestations cliniques) ou sur du long terme (accroissement d’événement de santé et réduction de l’espérance de vie). L’exposition chronique conduit aux effets les plus aggravants pour la santé.
Certains polluants se diffusent avec des concentrations faibles (émissions de meubles, peintures, vernis), d’autres peuvent avoir des concentrations plus importantes (polluants extérieurs, formaldéhydes). Les particules fines, facilement inhalées et présentes dans l’air intérieur, pénètrent les poumons, le système cardiovasculaire et finissent dans le sang.
Nous pouvons observer 3 types de contaminations :
- Respiratoire : Asthme, toux sèche, rhinite, bronchites etc.
- Digestive : Ceux que l’on ingère lorsque les polluants contaminent l’air, l’eau ou les végétaux.
- Cutanée.
L’impact d’un air pollué chez les bébés et enfants
Les bébés et enfants passent 70 - 90% dans des espaces clos. Ils sont plus fragiles puisque, dès la naissance, ils aspirent 2.5 fois plus d’air que nous et explorent plus leur environnement. L’air qu’ils doivent respirer doit donc être sain et exempt de polluants.
Les conséquences de la pollution intérieure chez les bébés sont une nuisance sur leur développement physique et système immunitaire, pas encore totalement développé.
Le polluant le plus nocif et auquel ils sont exposés est le formaldéhyde. Majoritairement fabriqués en panneaux de bois reconstitués et couverts d’une ou plusieurs couches de peinture, les meubles (lits, commodes) d’une chambre d’enfants rejettent beaucoup de COV. Il s’agit donc de monter ces meubles dans un espace aéré ou de privilégier des meubles en bois massif.
Quels conseils pour améliorer sa qualité d’air intérieur ?
Vous les connaissez peut-être, mais ces conseils sont d’une forte importance et c’est en les respectant que vous améliorerez votre qualité de vie et celle de votre entourage :
- Aérer chaque jour, au moins 2 fois par heure, voire plus chez les enfants ;
- Choisir des meubles qui ne produisent pas de microparticules nocives (exemple : matelas fait avec du coton bio) ;
- Eviter l’utilisation de produits odeurs d’ambiance comme les huiles essentielles, bougies et encens, ou encore de fumer du tabac en intérieur ;
- Utiliser des produits ménagers éco-friendly, bon pour l’environnement ;
- Sortir les animaux des espaces de nuit ;
- Adoptez un purificateur d’air à filtration mécanique équipé d’un filtre HEPA 13 - 14 et à charbon actif pour assainir l’air de votre intérieur.
Il est absolument crucial aujourd’hui de préserver la bonne qualité de l’air intérieur chez les particuliers afin de maintenir une bonne santé. Une exposition forte à la pollution extérieure est un danger et il faut à tout prix réduire la pollution intérieure afin de tous se protéger, peu importe la vulnérabilité.
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