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Les conséquences d'un air intérieur pollué

La pollution intérieure

La pollution intérieure est la conjonction de la pollution extérieure qui pénètre et se confine, et de la pollution produite en intérieur. Elle provient d’un environnement extérieur qui s’accumule et stagne dans un espace clos en intérieur si l’air n’est pas suffisamment renouvelé. Elle s’immisce dans les habitations, les établissements recevant du public et d’enseignement, les immeubles de bureaux, les établissements de santé et les moyens de transport. La dégradation de la qualité de l’air intérieur est devenue une préoccupation de santé publique.

Nous passons environ 80% de notre temps en intérieur et nous inspirons en moyenne 10 000 à 20 000 litres d’air par jour selon l’effort physique pratiqué. L’air des espaces clos est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. En intérieur, le renouvellement de l’air est parfois insuffisant pour évacuer tous les polluants présents.

Les particules polluantes, en grande partie des microparticules invisibles à l’œil nu, sont pourtant bien présentes et nous entourent ; nous sommes donc constamment exposés à la pollution aéroportée.

Les polluants et particules fines biologiques, physiques et chimiques aéroportées, que l’on retrouve en intérieur, peuvent interagir et rester longtemps en suspension. Ces éléments sont aujourd’hui une source de préoccupation mondiale majeure, mais cela reste un sujet dont un grand nombre de populations n'ont pas encore conscience.

Nous avons tous un besoin vital de respirer un air sain. Afin d’adopter les meilleurs gestes pour vivre dans un environnement non pollué, il est nécessaire de connaître la nature des polluants dont vous voulez vous débarrasser, et ainsi que les appareils à utiliser pour améliorer votre qualité de vie.

Lorsque nous sommes au repos, les 5 litres de sang contenus dans le corps humain passent dans les 75 m² de nos poumons en une seule minute, ce qui explique la raison pour laquelle la qualité de l'air intérieur n'a pas que des impacts sur nos capacités respiratoires mais sur tout notre organisme, y compris le système cardiovasculaire.

Les différents polluants de l’air intérieur

Dans nos logements, bureaux et espaces communs, se retrouvent emprisonnés de nombreux polluants de différentes natures ou provenant de sources variées. A l’extérieur, la pollution est constituée de gaz qui polluent la planète et participent à l’effet de serre.

De même, dans l’habitacle d’une voiture, les polluants concentrés sont issus de la pollution extérieure, la poussière, la combustion des moteurs, l’usure des pneus et les émanations du goudron. A cela s'ajoute les polluants produits par les matériaux intérieurs (COV, acariens, particules fines). Un automobiliste est plus exposé à la pollution qu’un cycliste par exemple.

Polluants biologiques

Les polluants biologiques sont des organismes vivants (bactéries, virus, animaux, végétaux, champignons, acariens, moisissures etc.) et pour certains, allergènes. Ils peuvent être créés par des êtres vivants et proliférer dans des équipements ou meubles mal entretenus. Les végétaux peuvent être à l’origine de pollution comme les pollens.

L’allergène le plus connu dans une maison est celui de l’allergie aux acariens, et plus précisément à leurs déjections. Aussi, les protéines allergènes "Fel d1" provenant de la salive des chats et "Can f1" provenant de celle des chiens, sont des polluants biologiques contraignants pour 3% des Français en 2020.

Polluants chimiques

Les polluants chimiques sont des substances artificielles, nocives pour la santé, que l’homme a introduite dans un milieu où elles étaient inexistantes. Ces composés ne peuvent pas être éliminés par notre écosystème et sont susceptibles d'avoir un impact sur l’homme et les animaux domestiques s’ils ne sont pas traités en intérieur.

Les Composés Organiques Volatils (COV) en font partie. Les COV sont des composés qui se retrouvent dans l’air sous forme gazeuse à température ambiante et de molécules odorantes. Ils peuvent se dégager de nombreux matériaux : colles, peintures, produits d’entretien ménager, parfums, produits de beauté, vernis pour meubles, etc.

Part ailleur nous pouvons y retrouver aussi les hydrocarbures (butane, propane, benzène) et celles à l’origine d’odeurs comme les formaldéhydes.

Au niveau de la santé, les COV peuvent provoquer des problèmes respiratoires ou de l’asthme chez les personnes fragiles.

Les polluants physiques

Les polluants physiques sont représentés par les particules fines de l’air. Également appelés PM (Particulate Matter, en anglais), ce sont des particules microscopiques en suspension dans l’air. On en distingue notamment deux grands types : les PM 10 (diamètre inférieur à 10 microns) et les PM 2.5 (diamètre inférieur à 2.5 microns).

L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) considère ces particules fines comme les « polluants atmosphériques les plus nocifs pour la santé humaine en Europe ».

Les effets de la pollution intérieure sur la santé

La pollution de l’air nuit à notre environnement et à notre santé. Les effets de la pollution intérieure sont peu à peu reconnus, bien que ce soit un sujet faiblement partagé. Il reste encore difficile d’évaluer tous les effets sanitaires des polluants puisqu’ils diffèrent en fonction du lieu, du temps passé dans la pièce, de la dose inhalée et de la vulnérabilité de la personne exposée.

Les conséquences sur notre santé peuvent être immédiates ou nous affecter sur du long terme.

Les symptômes les plus fréquemment ressentis par les populations sont les suivants :

  • Irritation des yeux, du nez et de la gorge, toux et maux de tête ;
  • Allergies et asthme ;
  • Maladies chroniques : cancers du poumon, altération des capacités respiratoires (BPCO...) ;
  • Maladies cardio-vasculaires : infarctus, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral etc.

Les bons gestes contre la pollution intérieure

  • Aérer au maximum, en moyenne 1 fois par heure. Il est toujours préférable de laisser rentrer quelques polluants et faire circuler l’air, plutôt que de les enfermer dans son logement. Dans les logements et bureaux mal aérés, les allergènes et moisissures se créent plus facilement.
  • Aérez lorsque vous faites la cusines, l’entretien de votre logement ou bien du bricolage.
  • Evitez de fumer à l’intérieur de votre logement.
  • Limitez l’utilisation d’huiles essentielles, bougies et encens.
  • Passez l’aspirateur régulièrement, de préférence pour absorber les particules fines qui se déposent au sol
  • Utilisez un purificateur d’air adapté à la surface et au volume de votre pièce. Il peut traiter et éliminer les particules fines aéroportées jusqu’à 0.01 micromètre de diamètre.

Dans quels milieux utiliser un purificateur d'air ?

Les particules fines se retrouvent concentrées dans tous les lieux où l’activité humaine est présente. Le purificateur d’air s’adresse et s’adapte pour tous les milieux, particulier, professionnel ou personnes hypersensibles.

Dans un environnement professionnel, qu'il s'agisse de bureaux, bâtiments administratifs, écoles, laboratoires pharmaceutiques, salles blanches ou blocs opératoires etc, les polluants se concentrent en intérieur. Le fonctionnement et le débit de circulation de substances chimiques, concentrées dans les odeurs et autres agents polluants, peuvent causer des dégâts sur la santé des individus au travail.

Chez les particuliers, les personnes passent de plus en plus de temps en intérieur. Que ce soit pour faire du télétravail, du sport à domicile ou tout simplement se reposer, l’utilisation du purificateur d’air est fortement recommandée.

Certaines personnes présentent des affections allergiques et sensibilités ou hypersensibilités chimiques qui peuvent se traduire par des problèmes respiratoires, cutanés, des vertiges etc. Les purificateurs d’air sont aussi efficaces à 99.99% contre les pollens, formaldéhydes, les COV (Composés Organiques Volatils) responsables de ces affections.

Chez AIR ET SANTÉ, nous portons une attention particulière aux :