La pollution favorise les troubles oculaires.
La pollution, et particulièrement les particules fines (PM) augmente notablement les besoins de consultations ophtalmiques.
Une étude américaine très récente, démontre l’association immédiate entre les particules fines et les consultations médicales ophtalmiques, pour des irritations et des allergies.
1. Le contexte :
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le changement climatique est « la plus grande menace sanitaire à laquelle est confrontée l’humanité », mais les études sur l’impact de la pollution atmosphérique liée au changement climatique sur la santé oculaire sont limitées.
2. L’Etude
L’étude a démontré que les particules fines présentes dans l’air augmentaient le taux de visites en ophtalmologie en raison d'irritations de la surface oculaire et d'allergies. Et fait encore plus important, elle démontre une étroite corrélation entre le taux de particules fines (PM10 et PM2.5), sa concentration, avec les problèmes de santé oculaire.
3. Les yeux :
Ils sont des organes uniques qui sont directement exposés à l’environnement, ils sont donc affectés par les changements des éléments intérieurs et extérieurs.
Le climat peut affecter les yeux de diverses manières. Dans une vaste enquête menée aux États-Unis, des températures plus élevées ont été associées à des taux plus élevés de déficience visuelle grave.
L'exposition aux ultraviolets causée par l'appauvrissement de la couche d'ozone peut avoir un impact sur la santé oculaire. Le National Eye Institute estime qu'environ 20 % des cataractes sont causées par une surexposition aux rayons ultraviolets.
Les polluants atmosphériques tels que l'oxyde nitrique, le dioxyde de soufre et les particules fines (PM) peuvent provoquer des démangeaisons, des rougeurs, un gonflement et une vision floue.
De plus, la température, l'humidité, le vent et la poussière peuvent contribuer à l'irritation des yeux. Ces éléments environnementaux peuvent également perturber le film lacrymal et entraîner des maladies chroniques de la surface oculaire telles que la sécheresse oculaire.
La grande majorité des études publiées sur la santé oculaire et le lien avec la qualité de l’air ont déterminé que le changement climatique affecte négativement de nombreuses affections ophtalmiques, les maladies de la surface oculaire (par exemple, la conjonctivite et la sécheresse oculaire (SSO) Les irritation de la surface oculaire et la conjonctivite surviennent lorsque les yeux réagissent à un allergène ou à des irritants similaires qui provoquent une rougeur, un gonflement, des démangeaisons ou un assèchement des paupières et de la conjonctive, et peuvent provoquer des larmoiements ou des brûlures. Le SSO est une affection courante qui survient lorsque les larmes sont incapables de fournir une lubrification adéquate, entraînant une inflammation et des dommages à la surface de l'œil.
Ces affections oculaires entraînent souvent une gêne et une déficience visuelle potentielle chez les personnes concernées.
4. Conclusions :
Le nombre de visites quotidiennes a augmenté avec l’augmentation quotidienne des PM10 et PM2,5 ambiantes.
Par conséquent, les visites en ophtalmologie pour la surface oculaire et les allergies étaient 2,2 fois plus élevées que le nombre moyen de visites. De même, le taux de visite a augmenté à mesure que la concentration quotidienne de PM2,5 augmentait.
Cette étude, démontre que les concentrations ambiantes de particules fines, PM augmentent le taux de visites dans une clinique d'ophtalmologie pour irritation de la surface oculaire et allergie dans une grande région métropolitaine. L'ampleur de cette association augmente de manière significative à mesure que la concentration de polluants pour les PM augmente,
En outre, ces données indiquent que les conséquences sur la santé des maladies oculaires peuvent survenir en dessous des niveaux de confinement maximaux établis par l’Environmental Protection Agency. (EPA)
5. Actions et protections
Eliminer de l’air intérieur les polluants, particulièrement les particules fines se révèlent donc majeur pour ne pas affecter son système oculaire.
Les purificateurs d’air intérieur ont cette efficacité, grâce à leurs filtres particulaire de qualité HEPA 13 ou HEPA14.